samedi, septembre 30, 2006

Von Paulus, un piètre général.


Ce n'était qu'un bon officier d'état major, pas un vrai général apte à commander la VIe armée.
Il perd du temps des le début de l'offensive de 1942.
Il manque la prise par surprise de Stalingrad.
Il est incapable de prévoir les plans russes.
Il refuse d'aller au devant de Von Manstein et laisse son armée mourir.
Enfin, il passe à l'ennemi après la bataille et appelle les allemands à chasser Hitler.
La question est donc: A-t'il trahit ?



Une effroyable défaite !


Des allemands morts dans les ruines de faim, d'autres qui pour survivre mangeaient tout ce qu'ils pouvaient trouver, y compris des cadavres, d'autres qui ont préférer se suicider plutôt que de continuer à souffrir.
Hitler disait que jamais les soldats allemands ne se rendraient. La réalité fut autre. Des dizaines de généraux, des milliers et des milliers de soldats, contraint de se rendre, gelés affamés, malades, blessés.

Stalingrad ce n'est pas seulement un combat de snipers.

C'est d'une bataille gigantesque qu'il s'agit, et pas d'un duel entre deux snipers. Des centaines de milliers de soldats à des milliers de kilomètres de chez eux, mal équipés pour les terribles hivers russes, mal ravitaillés à cause de l'étirement des lignes de communications. Un Von Paulus incapable de construire une stratégie sérieuse mais tombant tête baissée dans le piège russe.

Le mot d'ordre de Staline: "Ne reculez plus !"

Dès le début du siège, les russes se battent. Le bombardement et l'incendie de la ville par les bombardiers allemands est une erreur. Les ruines deviennent des bunkers. Les combats sont au corps à corps, maison par maison. Les russes ne reculent plus. Ils se font tuer sur place. Les jours passent et de l'autre coté de la Volga, ils concentre une armée d'un million d'hommes, prêt pour l'encerclement en tenaille de la VIe armée. Ils pulvériseront les roumains, les hongrois, les italiens et n'auront aucun mal à réaliser cela suite à l'absence de toute logique de défense de la part de Von Paulus.

La stratégie d'Hitler : le pétrole du caucase.


Un plan bien préparé mais connu par les soviétiques. La VIe armèe était en couverture au dessus de la vague d'attaque. Sa perte obligea les allemands à la retraite.


Une prise presque totale de la ville pour rien.


Un plan russe simple et redoutable:
Laisser les allemands s'épuiser à prendre des ruines en attendant l'hiver pour contre attaquer.

Hitler se prend pour un général.


Au début de la campagne 1942, il était prévu une attaque de diversion en direction de Moscou. Hitler voulut commander lui même son armée vers une marche victorieuse vers le Caucase. Ce fut le désastre que l'on sait. Il n'était que caporal, habile orateur, incomparable magnétiseur de foule, mais pas du tout général. Le fiasco de la campagne 1942 vient bien de lui.

Hitler's Generals wanted to attack in the direction of Moscow again, in order take Russia's capital city, its heart and nerve center, and to crush most of Russia's remaining military forces while doing so, but Hitler now personally commanded the German army, and he listened to his Generals much less than before.


La ville aurait pu être prise dès fin Août 1942.



La Ville aurait pu être prise sans combats si Von Paulus n'avait pas trainé en route. C'est toute une armée soviétique qui était prise au piège et la VI armée trainait en route, très mal commandée.

On 12 September 1942 German troops were within four kilometres from the centre of Stalingrad - a big city, industrial centre and an important communication node on the Volga, in the place where the river changes its stream from south-west to south-east and down to the Caspian Sea.

Joukov s'inspire de Koutouzov!


La stratégie d'usure adoptée par l'armée rouge est dans le fond assez similaire à celle adoptée par Koutouzov contre Napoléon. Attirer l'ennemi le plus loin possible, puis lui briser les reins dans un combat décisif. Ensuite achever la horde des envahisseurs au fur et à meusure d'une retraite inévitable.


Les pertes des deux belligérants juste pour Stalingrad, au delà de deux millions d'hommes morts ou blessés, est plus que toutes les pertes alliées sur le front de l'Ouest pour la durée de la guerre. Des 90,000 allemands fait prisonnier à Stalingrad, à peine 5,000 reverront l'Allemagne.

Une anecdote concernant Stalingrad. Le Général De Gaulle s'y rendit en 1944 suite à un voyage en Russie pour rencontrer Staline. Une fois dans la ville et devant l'amoncellement de ruines, il s'exclama " Quel peuple! " Ceux qui l'entouraient croyant qu'il parlait des Soviétiques, il leur dit "Mais non, je parle des Allemands. S'être rendu jusqu'ici !"


Le Waterloo de la wehrmacht


S'il y eut une campagne ou une bataille qui marqua le tournant définitif du sort des armées allemandes, ce fut sans nul doute, la bataille de Stalingrad. Ce combat titanesque allait se révéler le Waterloo d'Adolf Hitler.

Hitler n'écoute personne, il suit ses délires.


Von Manstein, le plus capable et le plus apprécié par les soldats allemands monta bien une opération pour libérer la VIe armée du piège. Il parvint jusqu'à moins de 50 km de la poche de Stalingrad. Si Von Paulus avait tenté une sortie avec ses soldats, le plan Manstein aurait très bien pu fonctionner. Mais Paulus voulut une autorisation d'Hitler pour faire cela. Cette autorisation ne vint jamais. C'eut été pour Hitler reconnaitre la défaite et perdre la face.

l'enjeu


La bataille de Stalingrad se déroula de septembre 1942 à février 1943. Stalingrad était en 1942 la première ville industrielle de l'URSS. Elle comptait 600000 habitants et se trouvait de 100 à 280 mètres d'altitude. Elle s'étendait sur plus de 60 kilomètres carrés sur la rive droite de la Volga. Elle se trouvait au centre d'un dense réseau de vois ferrées, et possédait d'immenses usines comme Barricade, Octobre Rouge, et la plus grande usine de tracteurs de l'URSS(qui produisait depuis 1941 les chars T-34 de l'Armée Rouge, supérieurs aux Panzers).