vendredi, octobre 20, 2006

Les femmes se battent à Stalingrad !


Une guerre patriotique, c'est un combat acharné, terrible. Tout le monde prend ce qu'il a sous la main et part dans l'âpre lutte. Enfants, femmes, nul ne reste en arrière. Et face à cela, l'ennemi connaît tôt ou tard la peur et la sombre déroute.
Les femmes russes firent preuve d'un grand courage et d'une combativité exemplaire à Stalingrad. Elles étaient partout: tireuses d'élite, communications, radios, première ligne, D.C.A., aviation, hopitaux, ....L'excellence au combat!

mercredi, octobre 18, 2006

Stalingrad une guerre patriotique aussi et avant tout.

C'est ce que ne comprit pas Hitler, dans sa folie. Un peuple de slaves, race inférieure se dressait contre sa wehrmacht supposée invincible. Chaque maison fut défendue. Les combats furent acharnés pour permettre à l'armée rouge de constituer de l'autre coté de la Volga une immense force de plus d'un million d'hommes qui allaient encercler la VIeme armée fin novembre 1942. Mais la pire erreur d'Hitler fut d'avoir dressé toute la population contre lui. Staline n'était pas populaire, même dans sa propre ville. Le communiste était hait par bien des russes. Mais face aux hordes nazis, ce peuple se souleva dans une grande guerre patriotique, comme il se souleva jadis contre Napoléon. Et Staline eut l'habileté de laisser au clergé qu'il avait massacré jusque la, un peu de liberté pour insuffler la foi dans la victoire. Son plus grand mérite fut aussi de laisser ses généraux s'occuper de la conduite des opérations et ne pas faire comme le führer qui voulait se mêler de tout, sans en avoir les compétences.

Erich Von Manstein


Il est connu pour s'être souvent opposé à Hitler. Brillant stratège, il ne partageait pas bien des choix du Führer qui se révélèrent désastreux comme à Stalingrad ou Koursk. Il fut finalement mis sur la touche en 1944 mais il conserva l'estime de ses soldats.

Il est vraiment de ces maréchaux d'exception qui par leur sens des stratégies militaires peuvent faire pencher des batailles. C'est lui qui mit au point le plan d'invasion de la France en 1940, avec le résultat écrasant que l'on sait. Les forces était presque équivalentes et même supérieures du coté Anglo-Français. Mais en attirant le gros de cette armée en Blegique et en déclenchant une offensive massive dans les ardennes, il se retrouva derrière les alliés et les encercla presque complètement.


Il est dommage pour les nazis et fort heureux pour le monde libre qu'Hitler ne sut pas utiliser les talents de ce maréchal de génie. Il était contre l'opération citadelle à Koursk, contre les plans d'Hitler à Stalingrad et Léningrad et remporta bon nombre de grandes batailles lorsqu'il pouvait agir à sa façon, suivant ses plans.

Contre lui, Joukov aurait eu un véritable adversaire, mais avec Hitler, le caporal qui se prenait pour un général, il avait la partie facile. le Führer fut l'artisan principal de la défaite sur le front de l'est et c'est la une bonne leçon de l'histoire. Finalement la philosophie de Tolstoï n'est pas forcément juste. Oui , et Von Manstein le prouve, les chefs ont leur importance.



vendredi, octobre 13, 2006

Le Maréchal Joukov rejoint Koutouzov dans l'art de la guerre.


Le maréchal Joukov applica une technique d'extermination complète, la même que celle de Koutouzov en 1812.
A Stalingrad et à Koursk, il cassa les reins de la terrible armée allemande. La bataille s'acheva à Berlin en 1945.

De Borodino à Stalingrad, les mêmes tactiques.

Joukov a retenu la leçon de Borodino

La bataille de Borodino fut un piège ou bien que les pertes fussent égales et où les russes évacuèrent le terrain, laissant croire aux français une victoire, le rapport de force s'inversa ce jour là.

Le Niémen était loin, les lignes de ravitaillement fort étirées et constamment attaquées par une résistance de plus en plus active.

L'Armée Russe allait se renforçant sans cesse dans un grand élan patriotique de mobilisation. Les français ne pouvaient escompter aucun renforts et c'est la raison pour laquelle Napoléon voulait tant protéger sa Garde.

Le plan pour contraindre Alaxendre Ier à la paix et à un retour dans le Blocus Continental contre les marchandises anglaises, ne pouvait qu'échouer. Le Tsar n'était pas dupe et avec Kutuzov, il avait parfaitement compris qu'il pouvait exterminer la Grande Armée.

Kutuzov est le grand vainqueur de l'année 1812. Comme le feront les russes avec Joukov face aux allemands, il utilisa cette tactique qui consistait en trois points:

  1. Utiliser l'immense espace russe et amener l'ennemi à combattre le plus loin possible.
  2. Livre une bataille décisive pour briser les reins de l'armée adverse comme le furent de fait Borodino et Stalingrad.
  3. Exterminer les envahisseurs sur le chemin du retour par petites batailles successives sur les arrières gardes.

lundi, octobre 09, 2006

Le plan de la ville

Chasse Russe

Ils ne pouvaient rivaliser sur le plan technique avec les avions allemands bien supérieurs. Mais les ingénieurs russes travaillèrent beaucoup pour rattraper le retard. La fabrication en très grande série donne la maîtrise des airs aux ailes russes.

T34 russe

Rudimentaire mais plus rapide que les panzers allemands et mieux adapté au froid, à la boue, aux sols marécageux. Produit en grande série, il devint irrésistible en 1944.

Panzers

Inutilés par Von Paulus et surtout pour tenter une percée pour rejoindre la IVe Panzer armée qui essayait d'ouvrir un couloir pour libérer les allemands du piège de Stalingrad.

Junker 52 - junker 88


Dornier Do-217 Bomber

Un bombardier multi usage. Il manqua tout au long de la guerre un gros bombardier comparable au lancaster ou au B17 à la luftwaffe.

Heinkel He 111 Bomber

Un bon bombardier léger mais indapté à l'hiver russe.

Messerschmidt 110

Un chasseur bombardier polyvalent mais moins efficace que le célèbre mosquito en bois (tradition anglaise oblige).

Messerschmidtt-109

Un très bon avion de chasse, mais à partir de 1943, la luftwaffe sera en infériorité numérique sur presque tous les fronts.

Le Stuka

Un très bon avion d'attaque au sol, mais trop lent et vulnérable. les "stuka parties" de la RAF restent un bon exemples des insuffisances de cet avion en cas de non maîtrise de l'espace aérien.

dimanche, octobre 01, 2006

2 million de morts !



C'est le coût terrible de cette bataille qui marqua le début de la chute inéluctable du nazisme. Un combat terrible d'août 1942 à Février 1943. De grands généraux russes réussirent à berner Hitler et à l'aveugler. La prise de cette ville n'avait pas l'intérêt stratégique annoncé. Par contre la wehrmacht ne se releva pas sur le front de l'est de la perte de la VIe Armée, de ses hommes et de tout son matériel. Staline sortit en grand vainqueur de la bataille. Deux ans après, l'armée rouge attaquait Berlin.

samedi, septembre 30, 2006

Von Paulus, un piètre général.


Ce n'était qu'un bon officier d'état major, pas un vrai général apte à commander la VIe armée.
Il perd du temps des le début de l'offensive de 1942.
Il manque la prise par surprise de Stalingrad.
Il est incapable de prévoir les plans russes.
Il refuse d'aller au devant de Von Manstein et laisse son armée mourir.
Enfin, il passe à l'ennemi après la bataille et appelle les allemands à chasser Hitler.
La question est donc: A-t'il trahit ?



Une effroyable défaite !


Des allemands morts dans les ruines de faim, d'autres qui pour survivre mangeaient tout ce qu'ils pouvaient trouver, y compris des cadavres, d'autres qui ont préférer se suicider plutôt que de continuer à souffrir.
Hitler disait que jamais les soldats allemands ne se rendraient. La réalité fut autre. Des dizaines de généraux, des milliers et des milliers de soldats, contraint de se rendre, gelés affamés, malades, blessés.

Stalingrad ce n'est pas seulement un combat de snipers.

C'est d'une bataille gigantesque qu'il s'agit, et pas d'un duel entre deux snipers. Des centaines de milliers de soldats à des milliers de kilomètres de chez eux, mal équipés pour les terribles hivers russes, mal ravitaillés à cause de l'étirement des lignes de communications. Un Von Paulus incapable de construire une stratégie sérieuse mais tombant tête baissée dans le piège russe.

Le mot d'ordre de Staline: "Ne reculez plus !"

Dès le début du siège, les russes se battent. Le bombardement et l'incendie de la ville par les bombardiers allemands est une erreur. Les ruines deviennent des bunkers. Les combats sont au corps à corps, maison par maison. Les russes ne reculent plus. Ils se font tuer sur place. Les jours passent et de l'autre coté de la Volga, ils concentre une armée d'un million d'hommes, prêt pour l'encerclement en tenaille de la VIe armée. Ils pulvériseront les roumains, les hongrois, les italiens et n'auront aucun mal à réaliser cela suite à l'absence de toute logique de défense de la part de Von Paulus.

La stratégie d'Hitler : le pétrole du caucase.


Un plan bien préparé mais connu par les soviétiques. La VIe armèe était en couverture au dessus de la vague d'attaque. Sa perte obligea les allemands à la retraite.


Une prise presque totale de la ville pour rien.


Un plan russe simple et redoutable:
Laisser les allemands s'épuiser à prendre des ruines en attendant l'hiver pour contre attaquer.

Hitler se prend pour un général.


Au début de la campagne 1942, il était prévu une attaque de diversion en direction de Moscou. Hitler voulut commander lui même son armée vers une marche victorieuse vers le Caucase. Ce fut le désastre que l'on sait. Il n'était que caporal, habile orateur, incomparable magnétiseur de foule, mais pas du tout général. Le fiasco de la campagne 1942 vient bien de lui.

Hitler's Generals wanted to attack in the direction of Moscow again, in order take Russia's capital city, its heart and nerve center, and to crush most of Russia's remaining military forces while doing so, but Hitler now personally commanded the German army, and he listened to his Generals much less than before.


La ville aurait pu être prise dès fin Août 1942.



La Ville aurait pu être prise sans combats si Von Paulus n'avait pas trainé en route. C'est toute une armée soviétique qui était prise au piège et la VI armée trainait en route, très mal commandée.

On 12 September 1942 German troops were within four kilometres from the centre of Stalingrad - a big city, industrial centre and an important communication node on the Volga, in the place where the river changes its stream from south-west to south-east and down to the Caspian Sea.

Joukov s'inspire de Koutouzov!


La stratégie d'usure adoptée par l'armée rouge est dans le fond assez similaire à celle adoptée par Koutouzov contre Napoléon. Attirer l'ennemi le plus loin possible, puis lui briser les reins dans un combat décisif. Ensuite achever la horde des envahisseurs au fur et à meusure d'une retraite inévitable.


Les pertes des deux belligérants juste pour Stalingrad, au delà de deux millions d'hommes morts ou blessés, est plus que toutes les pertes alliées sur le front de l'Ouest pour la durée de la guerre. Des 90,000 allemands fait prisonnier à Stalingrad, à peine 5,000 reverront l'Allemagne.

Une anecdote concernant Stalingrad. Le Général De Gaulle s'y rendit en 1944 suite à un voyage en Russie pour rencontrer Staline. Une fois dans la ville et devant l'amoncellement de ruines, il s'exclama " Quel peuple! " Ceux qui l'entouraient croyant qu'il parlait des Soviétiques, il leur dit "Mais non, je parle des Allemands. S'être rendu jusqu'ici !"


Le Waterloo de la wehrmacht


S'il y eut une campagne ou une bataille qui marqua le tournant définitif du sort des armées allemandes, ce fut sans nul doute, la bataille de Stalingrad. Ce combat titanesque allait se révéler le Waterloo d'Adolf Hitler.

Hitler n'écoute personne, il suit ses délires.


Von Manstein, le plus capable et le plus apprécié par les soldats allemands monta bien une opération pour libérer la VIe armée du piège. Il parvint jusqu'à moins de 50 km de la poche de Stalingrad. Si Von Paulus avait tenté une sortie avec ses soldats, le plan Manstein aurait très bien pu fonctionner. Mais Paulus voulut une autorisation d'Hitler pour faire cela. Cette autorisation ne vint jamais. C'eut été pour Hitler reconnaitre la défaite et perdre la face.

l'enjeu


La bataille de Stalingrad se déroula de septembre 1942 à février 1943. Stalingrad était en 1942 la première ville industrielle de l'URSS. Elle comptait 600000 habitants et se trouvait de 100 à 280 mètres d'altitude. Elle s'étendait sur plus de 60 kilomètres carrés sur la rive droite de la Volga. Elle se trouvait au centre d'un dense réseau de vois ferrées, et possédait d'immenses usines comme Barricade, Octobre Rouge, et la plus grande usine de tracteurs de l'URSS(qui produisait depuis 1941 les chars T-34 de l'Armée Rouge, supérieurs aux Panzers).