vendredi, octobre 13, 2006

De Borodino à Stalingrad, les mêmes tactiques.

Joukov a retenu la leçon de Borodino

La bataille de Borodino fut un piège ou bien que les pertes fussent égales et où les russes évacuèrent le terrain, laissant croire aux français une victoire, le rapport de force s'inversa ce jour là.

Le Niémen était loin, les lignes de ravitaillement fort étirées et constamment attaquées par une résistance de plus en plus active.

L'Armée Russe allait se renforçant sans cesse dans un grand élan patriotique de mobilisation. Les français ne pouvaient escompter aucun renforts et c'est la raison pour laquelle Napoléon voulait tant protéger sa Garde.

Le plan pour contraindre Alaxendre Ier à la paix et à un retour dans le Blocus Continental contre les marchandises anglaises, ne pouvait qu'échouer. Le Tsar n'était pas dupe et avec Kutuzov, il avait parfaitement compris qu'il pouvait exterminer la Grande Armée.

Kutuzov est le grand vainqueur de l'année 1812. Comme le feront les russes avec Joukov face aux allemands, il utilisa cette tactique qui consistait en trois points:

  1. Utiliser l'immense espace russe et amener l'ennemi à combattre le plus loin possible.
  2. Livre une bataille décisive pour briser les reins de l'armée adverse comme le furent de fait Borodino et Stalingrad.
  3. Exterminer les envahisseurs sur le chemin du retour par petites batailles successives sur les arrières gardes.

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